« Et une connerie de plus à son actif » {PV}

« Et une connerie de plus à son actif »

Une fois de plus, Mary-Jane s’était encore droguée. Complètement sous la dépendance de la drogue, ce fut à trois heures du matin qu’elle appela sa cousine, Eléanore pour la sortir du pétrin où elle s’était fourrée. Eléanore, elle, était bien au chaud dans son lit quand elle entendit la sonnerie de son téléphone retentir. C’est en ce précipitant qu’elle répondit. Au bout du fils se trouvait sa cousine, Mary-Jane qui arrivait à peine à lui expliquer la situation. Enfaîte, elle se trouvait à une fête où elle avait ingurgité pas mal de substances illicites et le mélange avec sa fatigue n’avait pas fait bon ménage. Elle se retrouvait actuellement enfermée dans une chambre d’hôtel. Comment avait-elle atterrit là, vous demandez-vous? Eh bien, un type à la soirée lui avait proposé de la ramener chez elle. Stupidement, Mary-Jane avait accepté mais il se trouvait que les idées de se type n’étaient pas très nettes. A vrai dire, il n’avait pas raccompagné la jeune femme chez elle, non, il l’avait emmener dans une chambre d’hôtel qu’il avait réservé pour la nuit. Ce n’est qu’en arrivant dans celle-ci que Mary-Jane se rendit compte de la bêtise qu’elle avait fait en acceptant la gentille proposition du jeune homme, elle s’empressa donc de s’enfermer dans la salle de bain. C’est à ce moment là qu’elle avait appeler Eléanore. Ce n’était pas la première fois qu’elle appelait sa cousine pour l’aider à s’en sortir et même si celle-ci aurait tout fait pour l’aider, elle est avait assez que Mary-Jane continue à faire n’importe quoi et à prendre des substances illicites. Elle avait beau lui faire des remontrances, cela ne changeait rien à son comportement et il faut avouer qu’elle en avait assez de se réveiller à pas d’heure pour réparer ses conneries. Bref, pour le moment il fallait encore qu’Eléonore sauve sa cousine de là où elle s’était fourrée. C’est donc avec beaucoup d’attention qu’elle avait écouter ce que disait Mary-Jane au bout du fils. Elle lui avait donner l’adresse où elle se trouvait. Eléanore s’était dépêché de contacter un taxi pour qu’il puisse venir le chercher devant sa maison. Elle eu à peine le temps de s’habiller qu’il était déjà là. Elle entra donc dans le taxi qui la l’emmena jusqu’à destination : The Staybridge Suites Of Durham. Lorsqu’elle arriva sur place, Eléanore fut surpris de la beauté du bâtiment, l‘homme qui l‘avait emmener ici ne s‘était pas foutu d‘elle, c‘était un hôtel de luxe. Enfin, il n’était pas l’heure d’admirer les lieux, elle se dépêcha donc de prendre l’ascenseur pour arriver au troisième étage comme sa cousine lui avait indiqué. Elle marcha rapidement jusqu’à la chambre quarante-huit et frappa à la porte. Un homme quasiment nu lui ouvra et lui répondit qu’il était occupé. Eléanore entra de force dans l’hôtel et découvrit que l’homme était en train d’essayer d’enlever les vis de la poignée afin d’ouvrir la porte de la salle de bain avant qu’elle n’arrive. Heureusement, il n’y était pas parvenu. Eléanore taper donc à la porte et s’exclama:

Eléanore - Mary-Jane, ouvre moi. C’est Eléanore.

> La réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues.

M.J était fatiguée, très fatiguée, cette soirée l'avait épuisée, l'alcool, les joints et sa fatigue accumulés n'avaient pas fait bon ménage. Elle s'était endormie sur un canapé, quand un beau jeune homme lui avait demandé s'il pouvait la ramené chez elle, et avait accepté, sans condition, elle s'était presque ré-endormi dans ses bras. Il l'avait porté jusqu'à sa décapotable, magnifique en passant, et M.J s'était affalé sur le siège passager, et essayer de lutter contre son envie de vomir. Il conduisait trop vite, beaucoup trop vite, elle ferma les yeux car les lumières de la ville lui faisait tourner la tête. Elle comprit encore a peine quand il la porta pour l'emmener chez elle.

MARY-JANE - « 'Tention ma chambre est remplie de trucs bizarres, tu vas avoir mal aux pieds. »

Elle entendit le jeune homme rigoler, bah oui il devait avoir des chaussures. Ensuite elle comprit que ce n'était pas chez elle, ils étaient dans un hôtel, forcément elle ne lui avait pas dit ou elle habitait, pourtant son blouson avec les couleurs de sa confrérie était bien visible et tout le monde connaissait les confréries. Cet hôtel était un des hôtels les plus chers de Chapel Hill. Il ouvrit la porte de la chambre qu'il avait loué et la jeta sur son lit, M.J recommença a avoir envie de vomir, elle avait le teint verdâtre, l'homme remarqua et il semblait peu désireux de voir M.J gerber sur le lit.

JEUNE HOMME - « Si tu veux vomir depeche toi d'aller dans la salle de bain »

Qu'elle généreuse intention, M.J ne se le fit pas dire deux fois, elle courrut dans la salle de bain et mit le verrou. Cet homme ne lui inspirait rien, il avait un regard de psychopathe pédophile et zoophile, un connard quoi. Elle fouilla ses poches, et elle trouva son vieux Nokia pourri et appela Eléanore, elle lui raconta toute l'histoire, et elle attendit qu'elle arrive. Le jeune homme semblait s'impatienter derrière la porte, il lui parlait de choses très peu catholique, alors M.J fit couler l'eau pour ne plus l'entendre, ce mec était un grand malade.

Elle entendit quelqu'un d'autre parler, elle arrêta la douche et entendit juste la fin de ce dont on parlait, c'était Eléanore. Alors M.J ouvrit la porte, et regarda la chambre, les habits du mec étaient encore la, comment avait fait Eléanore pour s'en débarasser ? M.J était heureuse de voir sa cousine, elle lui tomba dessus et se mit a pleurer, chose qu'elle ne se permettait pas avec n'importe qui.

MARY-JANE - «Eléanoooooore, merci d'etre venue... Chais pas comment j'aurais fait sans tooooooooooi...
Il était vraiment bizarre, tu crois qu'il va revenir ? »

« Les drogues sont un défi à l'esprit. »

Par chance, Mary-Jane avait entendu la voix sa cousine malgré l'eau de la baignoire qu'elle avait mis à couler. Elle ouvrit donc la porte et celle-ci ce rua dans les bras d'Eléanore puis se mit pleurer. La jeune femme essaya de la consoler, ce qui n'était pas gagné. Rare étaient les fois qu'Eléanore avait vu sa cousine pleurer, habituellement elle jouait la forte et ne baissait jamais les bras. C'est ensuite que Mary-Jane lui demanda si l'homme allait revenir. A vrai dire, cela était sorti de la tête d'Eléanore un instant de seconde, il fallait qu'elles partent, et vite. Et oui, Eléanore avait réussit à fermer la porte derrière elle lorsqu'elle était entrée dans la chambre mais l'homme devait surement avoir eu l'idée d'aller demander un double des clés à l'accueil. Cela ne leur laissait que très peu de temps pour s'enfuir.

Eléanore - Il ne tardera pas à réussir à regagner la pièce. Viens vite, il faut que nous partons.

Les deux jeunes femmes ne pouvaient pas passer par la porte, sinon ils auraient surement croiser l'homme qui les auraient empêchés de partir. Eléanore se dépêcha donc de former une 'liane' en reliant les vêtements de l'agresseur ensemble grâce à des noeuds. Elle fit ensuite passer les vêtements lianés par la fenêtre de façon à faire une corde par où elles pourraient descendre. Elle se positionna de façon à descendre et demanda à Mary-Jane de la rejoindre.

Eléanore - Aggripe toi à moi et surtout ne me lache pas.

Etant suspendues à la 'liane' pour s'échapper, Mary-Jane n'était pas très fier. Eléanore non plus d'ailleurs, elle tenait leur vie entre ses mains. Elle avait très peur que sa cousine la lâche, elle essayait de descendre le plus vite possible mais, cela était plus facile à dire qu'à faire. Elles étaient presque arrivées en bas quand elles entendirent la voix de l'homme. Elles pouvaient entendre des injures sortir de sa bouche. Il avait l'air vraiment très en colère. Une fois les pieds au sol, Eléanore tira de toutes ses forces sur la 'liane' et celle-ci se décrocha de la fenêtre. Elle était plutôt contente d'elle car l'agresseur se retrouvait désormais sans victime, mais aussi sans vêtements. Cela devait vraiment être moins drôle pour lui, il ara surement appris une leçon dans sa soirée. Il ne recommencerait surement pas de si tôt. Les deux jeunes femmes courèrent jusqu'au Taxi qui les avaient attendu quelques pas plus loin. Une fois saines et sauves, assise dans le taxi, Eléanore se tourna vers Mary-Jane et demanda:

Eléanore - Alors, on ne dis pas merci de t'avoir sorti du pétrin une fois de plus? Cette fois-ci il faut vraiement que tu arrête d'ingurgité toutes ses substances.