Charming man (Terminé)

Lorsque William est né, les couples filaient le parfait amour. Les hommes se bousculaient chez les marchands de fleurs et chez les chocolatiers. Les femmes cherchaient désespérément un cadeau a offrir à leur bien aimé, dans un centre commercial, au risque d'y mettre une petite fortune. Dans les rues, les jeunes tourtereaux se donnaient la main, sous la neige qui avait recouvert Belfast, une grande ville Irlandaise, d'un manteau blanc. Le soleil s'était couché rapidement ce jour là, et la température devait atteindre tant bien que mal les zéro ou un degrés. Parmi toute cette population amoureuse, se trouvaient un couple d'amants dans un hôpital. Une femme, dans une salle d'opération, en compagnie d'infirmiers et médecins, qui était en train de donner la vie, et un homme, peu désireux de voir le jardin secret de sa compagne, ravagé par l'arrivée d'un petit qui fera toute sa fierté. Ainsi, il se trouvait dans une pièce, tentant de faire une bonne action, celle de donner son sang. Puis quelques heures d'attente, avant qu'un médecin ne daigne sortir de la salle d'opération, un sourire au coin des lèvres, en s'écriant "C'est un garçon, Monsieur Davis !" Des cris de joie s'ensuivirent. On attendait déjà beaucoup de ce petit bambin qui hurlait en agitant ses petites mains dans les airs, les yeux fermés de force, de peur de voir la réalité, son nouveau monde. Son père décida qu'il supporterait la même équipe de Basket-Ball que lui, qu'il deviendrait un virtuose du piano et de la guitare, ainsi qu'un élève à qui il apprendrait tout ces tours de magie, jusqu'ici encore secrets. Quant à sa mère, elle voulu faire de lui un enfant modèle, réussissant tout à l'école et en dehors. Elle le conduisit très jeune sur un terrain de Basket, ayant en tête la scène où elle serait, dans plusieurs années, dans les gradins avec une immense main en mousse, en criant "C'est mon fils là ! C'est mon fils !". A croire que sa vie était déjà toute tracée. Mais contrairement à beaucoup, la vie qu'on lui avait choisit aurait été celle qu'il aurait voulu, s'il avait eu le choix.
Nommé artiste de toute sa grande famille, il mêlera ses passions de l'art, que ce soit la pratique du piano, de la guitare, de l'harmonica ou encore de la batterie, que ce soit le jonglage, la magie, la lecture, l'écriture ou bien le théâtre, on compta tous sur lui pour animer les soirées. A l'âge de quatre ans, il aimait déjà mettre l'ambiance avec sa bouille d'ange, son charisme déjà énorme, et son sens de l'humour extraordinaire. Beaucoup pensèrent qu'il finirait sans doute sa vie sur les planches, comme Anne Roumanoff, Florence Foresti ou bien Gad Elmaleh. Cependant, il n'avait pas que cela en tête.
A onze ans, on appelle à la maison, on veut un rendez vous urgent avec les parents du petit diable. Motif? "D'accord, j'ai cassé le nez de ce gars, et aussi son arcade. Mais il l'avait cherché !". Premier renvoie. Deux ans plus tard, nouvel appel. Les CPE semblent en avoir plus qu'assez de devoir réparer tout ses coups foireux qui n'ont comme but uniquement d'amuser la galerie et de montrer qu'il n'avait pas de limites. Deuxième renvoie. Dernière année de collège, il est exclu pour avoir entretenue une relation avec une de ses professeurs, celle de Français. Charmante, drôle, douce, elle fut la première histoire d'amour de ce garnement, et celle à qui il donnera sa virginité. Troisième renvoie.
Ses parents décident ensuite de quitter le pays, pour revenir sur leurs Terres natales, la France. Direction Paris. William, peu enthousiaste d'acquérir le statue de "Nouveau" venu d'Irlande, il s'efforcera tout de même d'entrer dans un lycée privé pour enfants surdoués, très strict, mêlant cours, grande réputation et camps de redressement. Le lycée, les plus belles années? Probablement, du moins, notre jeune Franco-Irlandais s'en souvient parfaitement bien. Désormais dans cet internat, il ne voit ses parents et tout ses frères et soeurs qu'un seul Week-end sur deux. Cela sera certainement le plus difficile à supporter. A côté de cela, il enchaîne les pires coups foireux avec ses amis : Irruption quasiment quotidienne dans le dortoir des filles, infiltration d'alcool et de substances illicites à l'intérieur de l'établissement -A noter qu'il n'a cependant jamais touché à la drogue-, dégradation matérielle de quelques pièces, fugues mensuelles avec des amis qui ont souvent terminées en vol de voiture, soirées trop arrosées, accompagnées d'une garde à vue. Ses parents semblent totalement désespérés. Et son père se chargera lui-même de le mettre à la porte, à l'âge de ces dix-huit ans, après une raclée monumentale dont il se souvient avec amusement.
Puis les années de sagesse approchent. William entre dans une grande université de Sciences Humaines après avoir lutter pour entrer, non à cause de ces résultats parfaits, mais plutôt à cause de son comportement trop ingérable. Là-bas, il comprendra enfin ce que le mot "Travailler" signifie. Il enchaînera les nuits blanches, les dissertations, les cours de civilisation romaine, d'Histoire contemporaine, de Moyen-Âge, de Grec, et bien d'autres. Son but, avoir son CAPES, une thèse et un doctorat en Histoire. Voila comment il deviendra professeur, directement dans un lycée puis dans une université.
William abandonnait son statut de garnement, contre celui de l'homme responsable et sage. A vingt-sept ans, il retrouve une amie de lycée, et elle se trouvera être la femme de sa vie. Mariée un an plus tard seulement, ils ne veulent qu'une chose : fonder une famille. Son épouse, grande femme d'affaire, devra déménager aux États-Unis pour son travail. Notre Franco-Irlandais, refusant qu'elle y renonce pour rester en France, décide de l'accompagner. Voilà comment il fit ses premiers pas en Caroline du Nord, à vingt-neuf ans. Très vite, on lui donnera un poste de professeur à l'université de Chapel Hill. Cette même année, son épouse donnera naissance à une petite fille qu'ils nommeront Jade. Qui aurait pu présager que cette vie si rose, allait se transformer trois ans plus tard, en un véritable enfer? Sa femme décédera comme quelques autres personnes, renversée par un conducteur fou à la sortie de l'école primaire. Ainsi, elle laissa seuls son mari et sa fille. Ces derniers tenteront tant bien que mal de se relever face à ce tragique évènement. Le plus dur est passé. Ils commencent à reprendre une vie normale, avec le sourire. Après quelques mois de dépression, William reprendra son job à Chapel Hill. Voilà la quatrième année qu'il y enseigne.

La famille de William est modeste et nombreuse. Il fut un des derniers enfants, et certainement le plus turbulent des six autres. Petit artiste de la famille, ses parents, bien que fiers de lui, devinrent rapidement désespérés par son comportement. Les renvoies à l'école s'enchaînaient, les bagarres également, il leur en faisait voir de toutes les couleurs. Et Dieu sait que pourtant, il ne leur reprochait rien, il les aimait plus que tout. Quand ils en eurent assez de toutes ces histoires, son père le flanquera dehors à dix-huit ans, avec seulement un sac et quelques billets pour qu'il puisse démarrer tout seul sa vie, et qu'il comprenne que tout se mérite. Une expérience douloureuse, certes, inhumaine aux yeux de certains, mais qui eut le mérite de lui faire ouvrir les yeux. C'est ainsi qu'il est devenu l'homme qu'il est aujourd'hui, celui qui est sage et responsable. A vingt-neuf ans, se fut à son tour de fonder sa propre famille. Une femme merveilleuse, drôle, douce, romantique, adorable, aimante, qui lui fera le plus beau cadeau, elle lui donnera une petite fille. L'amour régnait en maître dans cette famille, jusqu'au jour où son épouse décédera tragiquement. Voilà un an que William est veuf, avec une enfant de quatre ans. Cependant, l'amour y est toujours aussi présent.

William est beau, et il le sait. Le monde n'a jamais été aussi superficiel, et nous pouvons dire, qu'il a été chanceux, physiquement. Cependant, leurs de ses jeunes années, nous ne pouvions pas dire qu'il était d'une beauté exceptionnelle. Victime de l'acné et des cheveux en pétard, il gardait néanmoins pour qualité, ce visage d'ange. Plus il vieillit, plus il devient d'une beauté étonnante. Des cheveux bruns, coiffés souvent en un brushing parfait, des yeux d'un bleu azur, un sourire qui dévoile des dents blanches et parfaitement alignées. Homme-fossettes, il n'a que ça, et cela semble énormément plaire aux femmes. Deux fossettes sur des joues légèrement barbues, ajoutez celle qu'il a sur le menton et enfin les deux dernières au niveau de ces reins, et vous comprendrez pourquoi c'est une de ses particularités physiques. Cependant, nous ne pouvons pas dire qu'il a le même gabarit qu'un homme qui a passé sa vie dans une salle de musculation, ce serait même très humiliant de le faire croire. Oui, William a tout de même des défauts. Tout d'abord, il a un nez imposant, désormais de travers suite au bon nombre de bagarres dont il a participé lors de ses jeunes années. Ensuite, son teint de peau est plutôt clair, probablement trop. Cela étant certainement plus ressorti par le fait qu'il soit brun. De plus, il est grand et plutôt svelte. Certes, il a une certaine musculature, mais disons qu'un peu plus n'aurait pas été de refus. Soit... Côté vestimentaire, William aime s'habiller de façon classe, avec des chemises, des costards ainsi que des cravates. Cependant, il n'est pas non plus étonnant de le voir avec des T-shirt à l'effigie de ces groupes de Rock préférés, des jeans délavés et troués pour la plupart.

"Je vous présente le professeur Davis. Il enseignera cette année l'Histoire et la Géographie dans notre établissement. Il est quelqu'un de très talentueux, thésard, et qui n'admettra pas d'avoir à faire à des élèves qui ne se donnent pas au maximum dans sa matière. Étant un des professeurs et historiens les plus renommés de France et des États-Unis, je vous demanderais de l'accueillir comme il se le doit."
William Davis est un homme que beaucoup de personnes qualifieraient comme parfait, le stéréotype de l'homme romantique, beau, classe, le gendre idéal. D'un naturel adorable, il est de très charmante compagnie. Disons que rester avec lui n'est pas une tâche difficile et que l'on ne passe pas notre temps à regarder notre montre, en espérant que le temps passera plus vite. Bavard comme pas deux, il n'y aurait jamais de "blancs" avec lui. D'ailleurs, il peut même paraître difficile de placer une phrase, quand il monopolise la conversation. De toute façon, il est professeur et s'est donc habitué, avec le temps, à parler tout seul. Quant à ses paroles et à son langage soutenue, on peut déduire qu'il est quelqu'un de spécialement cultivé, d'une intelligente très (trop?) importante. Cependant, cela ne fait pas de lui quelqu'un d'ennuyeux et de barbant. Malgré ses grands airs de "Professeur Parfait", il est doté d'un humour très développé, parfois douteux, qui se transforme bien souvent en des sarcasmes, sans que ces derniers ne soient vexants. De plus, il aime bien se jouer de lui-même, exagérer ses défauts pour en rire. Amuser la galerie, il le fait depuis qu'il est entré à l'école maternelle. Depuis, c'est resté, et encore aujourd'hui, il rend intéressants ses cours et y mettant une pointe d'humour bien à lui. Cependant, ses cours ne sont pas un salon de thé, on n'y fait pas ce que l'on veut. Autoritaire et sévère, il laisse très rarement passer les faux pas. Il ne faut pas croire que, parce qu'il est jeune, que tout est permis. Si on lui manque, d'une quelconque façon, de respect, il ne se laissera pas faire. Et soyez sûrs qu'il ne sera pas le premier à pleurer si un conflit naît. Heureusement, la très grande majorité de ses élèves se tiennent très bien vis à vis de lui. Ainsi, son grand côté protecteur reprend le dessus. Pour lui, l'enseignement est le plus beau des métiers. Il a sût tisser des liens avec les étudiants, sans pour autant être trop proche d'eux. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il pourrait tout faire pour leur rendre un service ou bien les retirer du pétrin. Pourtant, ne tentez même pas de lui faire changer d'avis sur un sujet. En effet, William est extrêmement têtu. S'il a une idée derrière la tête, il faut être sûr qu'il en viendra à bout, sans pour autant se faire influencer par d'autres. Enfin, en dehors de son statut de professeur, il est un homme galant et romantique à souhait, qui aime les femmes et leur faire plaisir. Ainsi, il connaît toutes les paroles et tout les gestes qui font qu'une demoiselle pourra lui sourire. Cependant, d'un naturel coureur de jupons, il ne peut s'empêcher de courtiser les femmes, les charmer, user de sa beauté et de son caractère pour passer la nuit dans leurs bras. Pour lui, le sexe n'est pas synonyme de pornographie. Donc, il peut coucher avec une ou deux femmes à la fois, le plaisir charnel et le romantisme seront de mise, contrairement à la vulgarité. A côté de cela, il peut complimenter beaucoup de jeunes demoiselles, élèves ou pas, tant qu'elle le mérite. Mais cela ne veut pas dire qu'il veut leur sauter dessus.
Donc, les principales qualités de William sont celles que l'on pourrait donner au prince charmant, c'est à dire séduisant, intelligent, adorable, romantique, fidèle et drôle, tout ça à la fois. Ayant été entouré de filles toute sa vie, il a apprit à délaisser le côté macho que pourrait avoir un homme, pour justement, devenir un bisounours vivant, qui passe le plus clair de son temps dans les bras des femmes. On aime lui parler, on aime rire avec lui, on aime juste le regarder, être dans ses bras, se sentir important à ses yeux. De plus, c'est un homme particulièrement serviable, et un vrai cordon bleu. Laissez le derrière les fourneaux, et il va s'amuser comme un gosse de douze ans devant une Playstation. D'ailleurs, il a particulièrement garder son côté enfant, mais pas dans le sens péjoratif du terme. Il sait rire, ne pas tout prendre au sérieux, profiter de la vie, la croquer à pleines dents. Mais non, Will n'est pas un homme parfait, et heureusement, au sinon, on risquerait de s'ennuyer. Tout d'abord, Davis à la fâcheuse manie d'avoir comme trait de caractère : "Je n'aime pas telle chose, donc, c'est nul pour le monde entier". Oui, il a tendance à croire que son opinion est le centre de la Terre. De plus, il juge souvent les gens en fonction de leurs vêtements. Par exemple, si un rapeur se ramène devant lui, "Looser, pouilleux, crétin finit". Une jupe trop courte? "Fille facile, désespérante, sal*pe". Un rockeur? "Que Dieu te bénisse mon frère !" Une demoiselle avec un look un peu garçon manqué, avec un baggy, ou bien avec une cravate? "Je t'aime." Un émo? "Par pitié, ne te suicide pas !". Et ça pourrait continuer encore longtemps comme ça...

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Durant plusieurs années, William a vécut avec une femme dont il était fou amoureux et avec qui il a eu un enfant. Cependant, le destin en a décidé autrement, et depuis un an, il est séparé d'elle. Ainsi, il se ré-abonne aux aventures d'une nuit, pour satisfaire ses désirs d'adultes, mais aussi pour se rassurer, voir que ses méthodes de drague sont toujours aussi bonnes, et qu'il n'est pas trop vieux pour se trouver de nouveau quelqu'un. Pour ce qui est de l'amitié, William a beaucoup d'amis, il est très apprécié, et on comprend aisément pourquoi. Son caractère adorable fait qu'on ne voit quasiment que ses qualités, et l'on finit même par aimer ses défauts. Cependant, rares sont les personnes qui pourraient se vanter de le connaître par coeur, d'être un vrai ami, l'un des meilleurs. De plus, pour être honnête, seules les femmes l'adorent. Les hommes, eux, semblent génétiquement conçus pour le haïr, lorsqu'ils voient qu'il a toujours une place au chaud dans les bras des femmes, que ces dernières passent leur temps à le chouchouter.